TROIS GRANDES STATUES DU MAYOMBE (BAS CONGO) – frz.

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  • LIEN au texte originale (allemand)

25 janvier 2017|dvg – version encore provisoire le 10 juillet 2022

Keller mit Schrein-IMG_2242Le groupe de figures Yombe a initié, il y a un an, le “Projet Congo” sur ce page Web mais il n’est y pas arrivé ici jusqu’à ce jour.

Je commence par les descriptions de la femme et du chien pour faire regarder les deux de plus près. Je présente des lieux où on trouvent tels groupes de figures, et je vais finir avec quelques réflexions sur la figure mâle.

Mère et enfant (MAMA Ndona), 85 cm de haut, 10,5 kg  – Cliquez sur les images!

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A l’impression générale vivace contribuent:

  • le visage expressif, étroit, avec les yeux de verre orienté vers le ciel, et nez large, la bouche ouverte, langue énergique et dents limées – typique du style de Yombe
  • un corps doux mais fort, arrondi avec de légères asymétries individuels et les changements d’axe, car ils sont humains normaux
  • l’impression de mouvement: L’ enfant est debout sur les jambes courbés, sa partie supérieure pousse de l’avant.Il regarde avec une bouche ouverte dans la même direction.Maman le tient doucement et discrètement à la hanche, mais le tire avec l’autre main sur son bras tendu vers le centre.Elle est assise sur un bloc massif de base ovale.
  • la figure majeure est reflétée dans le petit – posture de la tête, le cou, le corps, la coloration – Elle combine donc une énergie impressionnante.
  • Le sculpteur a conçu une scène très intime unemotional, comme nous en Europe la connaissent depuis le Moyen Age chez les meilleures images de la Vierge.

Déscription détaillée

Les deux côtés de la face ne sont pas égaux. Son nez large tire vers la droite, la bouche vers la gauche. La tête est au moins de grandeur a une longueur maximale de 29,5 cm, c’est au moins 1 : 1 . Les yeux sont formés de petits morceaux de verre plat, 5 cm de large et 3 cm de haut. ils regardent  vers le haut, 45 degrés.

L’ attention est dirigé sur la bouche béante de 12 cm à 8. La distance: bouche – l’oreille est seulement 6,5 cm. Deux grandes dents trapézoïdales et la langue voûté peuvent soutenir un bâillon médical, si on a besoin. La langue et les dents sont peintes rouge, aussi la cavité buccale. Les lèvres forment un contour symétrique en forme de feuille.

La tête repose sur un torse court qui porte deux seins ronds. Du bas vers le haut la sculpture gagne de cardinalité. Elle exprime force et fiabilité. La base forme une large plate solide de 7 à 10 cm d’ épaisseur, il est fourni des clous en trois lignes.

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  • Insignes honorifiques et décoration

    Elle en a plus qu’on suppose à la première vue. La casquette ronde est celle des dignitaires. Une couche épaisse de kaolin souligne la tête et le cou. Partout des taches de rouge. Le tronc, les jambes, les pieds et la base sont uniformément revêtus d’une couleur brune foncée, cela équivaut à un vêtement. L’arcade sourcilière est marquée par 17 clous de tapissier maintenant rouillés. On les a peint blanc et probablement repeint en rouge. Sur les épaules 18 clous sont répartis régulièrement . Les clous représentent la cicatrice populaire élodien.

    Deux chaînes inégales en fer rouillé tombent des grandes oreilles sur les épaules solides.

    Au dessus des seins se trouve un des motifs populaires Argyle. Il est symmétriquement sculpté et bien visible. Un motif similaire orne le cou.

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LA BÊTE COMME SENTINEL, 95 cm DE LONG,  9 KILO

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Un chien de garde fort, allongé. Les chiens sont parfait pour la mission, car ils opèrent dans deux mondes: dans le Village et en Brousse, donc dans la sphère humaine et le monde ‚fantôme’.

La branche de bois utilisée avait au moins 35 cm de diamètre. Toutes les formes du corps sont arrondis, dodues et fortes. Le cou, court et tendu, se jette dans une tête surdimensionnée phallique qui dépasse de loin les jambes robustes. Les petites oreilles se dirigent vers le haut. Une longue rangée de dents, des narines prononcées et les yeux reflétants la lumière transforment la tête en une arme. La queue courte produit un arc . Au milieu du dos est un récipient rectangulaire inséré et couvert d’une vitre. Des clous de charpentier fortement rouillées enveloppent le torse et les jambes comme une fourrure ébouriffée. Les clous vont de 6 à 10 cm.

Au centre du petit crâne un clou est enfoncé. Il regarde agressivement à l’ avant.

J’ai sous-estimé le chien initialement, mais de nombreux détails signalent danger.Une connaissance intime des bêtes est mise en œuvre sous des formes élémentaires.Même les épaules et les hanches de la bête sont indiquées.

Les clous indiquent encore une autre fonction: la sanction dans les conflits personnels: Il me semble que des clous ont été retirés, bienque le bois est érodé sur les côtés. Retiré peut-être après qu’un offenseur ait payé l’amende collé par le Nganga. (Wyatt McGaffey) (…)

Le chien appartient probablement au groupe, aussi par son style.Mais son état est pas directement comparable. Les figures du sanctuaire étaient peint et régulièrement entretenus – avec du kaolin, sanguine et noir – mais ce chien de garde n’était pas.Peut-être l’objet original avait déjà été remplacé.

FIGURES DE TOMBEAUX DANS LE MAYOMBE

La première fois j’ai vu de telles sculptures dans les sanctuaires de chefs décédés, dont la survie de leurs pouvoirs magiques a été créditée. Ils en pouvaient disposer pendant la vie, et maintenant sous la forme d’Ancêtre. J’ai doute que ca fonctionne encore aujourd’hui. Popularité ne va pas bien ensemble avec leur cupidité. (Niamh Gaynor: Local Governance, Conflict and Peacebuilding in the D R Congo, Dublin 2013)

Les photos suivantes sont publiées dans deux nouvelles études sur l’héritage artistique des royaumes légendaires du Congo et Loango montrent sanctuaires du Mayombe 1900: Alisa LaGamma: Congo – Puissance et Majesté , MET NY 2015; S. Cooksey: Congo Across the Waters , Floride, 2013.

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Cooksey 2013, avec Bêtes

Cooksey 2013, avec Bêtes

 

 

 

 

 

 

Ce sanctuaire des années cinquante montre un tel couple d’ancêtres avec deux chiens de garde, en dehors de la hutte et parsemée de clous.Les croix peuvent être (1950) interprété chrétien.

Cooksey 2013, photo 1999

Cooksey 2013, photo 1999

Ce sanctuaire des années 1970 fait confiance non seulement dans son flair bourgeois ou le croix et l’inscription.

Déjà les figures sanctuaires les plus anciennes montrent un style ‚occidentalisé’. Elles portent des vêtements européens, bien que la conception et le symbolisme sont frappant ou grossier.

Pendant des siècles, les élites des Bakongo importaient des produits décoratifs et de représentation fabriqué en Europe. Julien Volper appelle cela European Fashion au Congo, dans Une touche d’exotisme. Le Congo à travers les eaux (Florida 2013, chap 11)

Je voudrais bien savoir comment la demande pour un tel mode a différé par région, époque et milieu. Puis à partir de 1880, aussi le Mayombe montrait une résistance tenace à la conquête. Après la catastrophe les clans devaient se resigner aux nouvelles relations de pouvoir, ils pourraient être bien avisés d’employer de nouveau ’European fashion’ sur les tombes de pres ige.Ce ‚coutume’ ne faisait pas de problèmes pour les nouveaux chrétiens établis et leurs pasteurs.

La force mentale du groupe de sanctuaire. Son message

L’ expressivité des personnages fascine. Wyatt MacGaffey raconte que les Bakongo ont exigé de leurs fétiches qu’ ils déployaient déjà visuellement leur puissance, malgré les médécines que Nganga allait ajouter. Bien sûr, des bouches béantes dramatiques, aux langues tendues et aux grands yeux de verre, accomplissent une telle demande. Néanmoins, je trouve l’adhésion de sculpteurs et du public Yombe aux caractéristiques physiques et traditionnelles – nez large et front fuyant – admirable, après un siècle de racisme des Blancs et de la marginalisation par leurs nouveaux maîtres «avancés» à Kinshasa.

Yombe,F.K.Schaedler 1989, Galerie Walu, www.randafricanart.com

Yombe,F.K.Schaedler 1989, Galerie Walu, www.randafricanart.com

< Par ailleurs, voilà le premier groupe mémorial que j’ai rencontré dans l’internet: Chic! Le modèle aristocrat bien connu (par exemple sur ce sceptre: link) était encore une fois ‘idéalisé’ en poupées internationales – au teint clair et faisant la moue – idéales pour le Congo Fashion Week à Kinshasa.

Mon groupe de sculptures me paraît beaucoup plus ‚provinciale’ que ceux photographiés dans les sanctuaires. Je rève parfois que cette force esthétique vienne d’une persistance tenace de ,montagnards entêtés dans le Mayombe rude’. La région se trouve à l’écart depuis cent ans. Est-ce que je rêve d’un village ‘Gaulois’ de Astérix et Obélix?

Mais, sont-ils vraiment des sculptures d’ancêtres qu’ on avait érigé dans le contexte d’un tombeau?

Par l’intermédiaire du concessionnaire, je recois le message suivant avec les objets:

“J’ai recu les informations pour les objets de Bakongo qui pourront résider avec nous ici en Europe. Ils sont originaires de:(….) (en Territoire Tshela, Mayombe). La mère et l’enfant s’appelle Mama NDONA. Elle a beaucoup protégé les enfants contre les maladies et les mauvais sorts. Le père Papa PAMBI très bon avec les gens, un visiteur ne peut quitter son domicile sans manger, il avait une force surnaturelle, qui le permettait de protéger les siens. Les villageois les ont dans leurs coeurs. Merci.

Ndona est le mot traditionnel pour maîtresse, on dit «maîtresse maternelle.” Pour moi elle est comme les sages-femmes, les épouses des ancêtres et fondatrices de clan du peuple Bakongo. Et l’influence chrétienne? Saints protecteurs et la Sainte Famille avaient assez de temps pour être absorbé dans ce monde.

Je me souviens d’autels latéraux dans des églises catholiques visités par croyants ordinaires soucieux regulièrement.Ou est-ce seulement un souvenir des églises en Pologne durant le régime communiste?

Le figure de Pambi contient peut-être une clé pour les questions soulevées. Raoul Lehuard qui était éduqué dans la colonie française du Congo, m’encourage dans son oeuvre Congo – Centres de Style:

Si l’on part du principe que le Kongo n’entreprend que des choses nécessaires, et qu’il néglige ou abandonne l’inutile ou ce qu’il est devenu (….) on s’explique pourquoi les statues sont, pour tout ou partie, exécutés grossièrement par l’artiste qui dirige son effort que sur des détails importants. La qualité esthétique va avec l’importance, par exemple, pour la manipulation. Lehuard donne l’exemple de la planification de l’angle de vision du spectateur: les utilisateurs et les clients des figures se concentrent entièrement sur leur tête. Ses yeux fixes pendant l’invocation incessamment les yeux, comme si je parle à une personne. Certains Nkisi sont également être abordée de côté, directement sur l’oreille d’audition. Lehuard écrit aussi du attouchements des doigts ou de la langue rituels sur les yeux, le miroir magique, ou certains autres parties. (Tome 1, 101-103, son texte est ici comme une méandre, dommage! Je l’ai simplifié.)

PAPA PAMBI 105 cm de hauteur, environ 9 kg

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Ma première impression: Un patriarche, debout, la tête levée. Ses bras levés soutiennent sa position verticale. Il n’a pas de couvre chef. Pas de bijoux comme Ndona, seulement force, clarté et simplicité. Aucun détail ne peut distraire. Caractère particulier. Il est vêtu noir. Une écharpe et un tablier sont fixés avec clous tordus. Le ventre est orné d’un tatouage frappant qui fait penser à trois bouches dentées, l’une sur l’autre. Du point de vue arrière domine le crâne puissant blanc, son cou large et la construction de l’écharpe.

Comparaison des têtes

L’attention va aux grandes bouches béantes. Mais l’expression est très différent. NDONA a une gueule de prédateur, avec les deux incisives et sa langue vitale. PAMBI semble manquer de langue. Mais je peux distinguer avec les doigts dans le fond le filet de la langue vertical. On a coupé sa langue?

Ndona Mund-IMG_7973PAMBI MUND_IMG_7945

Son nez est long et recourbé, comme si elle était tirée par la mâchoire.

Deux plates circulaires de verre (diamètre 3,2 cm) représent les yeux effrayés ou vides. Est – il aveugle? Je voudrais pas exclure cela.

Le crâne de PAMBI est nu. Il est blanc avec quelques taches rouges remarquables. Seulement sa longue barbe soigneusement peignée et son menton proéminent indiquent le statut dignitaire.

PAMBI STÜMPFE-IMG_1813Où sont les mains?

Je ne doute pas: Les mains manquent pleinement. Les bras s’arrêtent aux poignets. Liberté de l’artiste? – Les épaules voûtées et la position orthogonal des bras deviennent ainsi logiques. Ainsi, les victimes des châtiments barbares des sociétés se sont présentés sur des de 1900. Les épaules sont chemin étroit, contre NDONAs installations sportives.

Si l’ on compare l’apparition de ces deux figures: NDONA représente puissance, courage, force maternelle et dynamisme. Elle domine le couple, elle n’est seulement ‚épouse’. Au contraire PAMBI est faible jusqu’ aux orteils, un vieillard impotent. Et son tablier cache «rien». Il suffit de confronter lui aux grands seigneurs dans les sanctuaires ancestraux!

L’autre Dimension

Faut-il regarder encore une fois ce que les villageois ont dit? Le père PAPA Pambi est très pratique pour les gens. Qui visité lui ne devrait pas, sans manger ….

Les gens, interviewé pour une étude de science politique, “La gouvernance locale dans le Bas-Congo (Niamh Gaynor Juin 2013) (LINK to pdf of the English version) ont dit: Une tentative d’ obtenir l’aide d’un titulaire est très coûteuse en tout cas, et encore plus cher à chaque niveau supérieure. Pourquoi serait-il autrement chez un chef défunt. PAMBI apparaît dans le culte des ancêtres d’ habitude comme un outsider.

Quel est l’arrière-plan du culte PAMBI? Un martyr authentique? Une bonne explication pour son caractère charitable et douce? Dans l’histoire il serait pas le premier guérisseur et aide, qui debait passer par l’ enfer. Je pense au dieu grec de la guérison Asclépios, que Zeus a dû redonner à la vie, ou à Jésus de Nazareth. Avec lui nous sommes déjà proche d’un prophète locale comme Kimbangu qui souffrait la prison pendant des décennies après 1921.

Les mutilations physiques dont la sculpture montre peut-être les effets pourraient être interprétées comme symboles forts pour la souffrance vécue.  Dans “Catastrophe and Creation” (p.75) Kajsa Ekholm Friedman cite d’une lettre du Reverend Williams de la Christian Missionary Alliance adressé au siège New York; à peu près 1900  il écrit de la faim et de l’épuisement dans les villages autour de Tshela/Majombe. Six ans, entre 1888 et 1894, on avait  fait de la résistance armé aux occupants. (p. 74)

Les villageois continuent: Il possédait une force surnaturelle qui le permettait de protéger les siens.

Au centre du crâne se trouve un trou de 25 cm ou plus. Quelle était sa fonction? En Afrique c’est un point d’énergie, une ouverture dans la sphère supérieure. Là on met la médecine – non seulement parmi les Songye.

Pour terminer les villageois prennent congé de PAMBI et NDONA:. Les habitants du village les gardent dans leur cœur. Merci.

C’est normal que des Mankisi d’une communauté recoivent un nom personnel. Et ils les ‚licensient et démontagent, si ces fétiches ne mobilisent plus de force surnaturelles. Cela doit être fait avec le respect nécessaire.

Nous ne connaissons pas le motif de l’opération. Est-ce qu’on a remplacé le groupe par une nouveau? Est-ce qu’on abolit le culte? Dans ce cas, qui est l’instigateur: des dignitaires traditionnels, un prédicateur chrétien ou une secte, des politiciens? A-t-on demandé aux villageois l’ approbation?

 Bilan esthétique    

L’idée d’un déclin artistique général, telle que combinée par l’esthète français Lehuard avec la simplification des techniques compliquées et l’élargissement soudain à une monumentalité dite dépourvue de toute grâce, puissance et élégance, (tome 1, p.15) est pour les développements Comprendre au XXe siècle pas utile. Et il supprime la hiérarchie sociale.

Lehuard a donné (dans le tome II p. 453) un exemple de la simplification de techniques compliquées avec l’exécution des tatouages. Il a fait la distinction entre a) relief proéminent, b) lignes incisées (plus récentes) et c) simplement peintes (récentes). Ces affirmations s’appliquaient-elles également aux grandes sculptures ? Et comment interpréter l’utilisation des clous de tapisserie ? En tant que commodité traditionnelle (voir ci-dessus), en tant que symbole de statut (biens d’importation) ou en tant que matériau magique (médicament) ?

Selon Leo Bittremieux, en 1922, la signification des motifs qu’il avait dessinés n’était plus connue, pas même au sein de la société secrète Khimba. – Je me demande s’il a demandé aux bonnes personnes et pourquoi lui aurait-on dit, le curieux missionnaire catholique ? – Je n’ai pas trouvé le motif exact sur la poitrine de NDONA, ni le motif sur le ventre et le dos de PAMBI.

Mes grandes figures surpassent en puissance dramatique la plupart des figures documentées par Lehuard de l’estuaire du Congo. Comment cela s’explique-t-il ?

Parallèlement, en plus des grandes et petites figures magiques délibérément dissuasives ou impressionnantes, des miniatures élégantes (LIEN) ont été créées pour les trésors familiaux des dignitaires. Bien sûr, ils ont trouvé leur chemin vers l’Europe. Qu’est-ce qui a été acquis ? Dès 1880, des « curiosités » étrangement belles étaient proposées sur le marché des souvenirs. Très peu d’Européens au Congo et de collectionneurs en Europe se sont intéressés à l’arrière-plan des figures et des masques «païens». Pour les uns, les signes des temps étaient la brûlure et l’oubli, pour d’autres l’acquisition bon marché et l’exportation vers la vitrine.

 

Objets comparatifs

Alisa Lagamma (Congo – Power and Majesty, N.Y. 2015, p.169, fig.113)) aborde le sujet des “ pigments de couleur ” et dépeint une partie de ce qui a survécu à la manie de nettoyage dominante, par exemple une très belle figure de sanctuaire féminine du Yombe assise de manière conventionnelle avec des couches de peinture blanche et rouge (52 cm, Musée Rietberg, Zurich)

 

 

 

 

 

À gauche Lehuard t.2 J-7-1-1  mère aux larges épaules avec un torse imposant, l’enfant est assis sur un genou. Correspondance aux sourcils soulignés par des clous de tapisserie.   À droite: J-7-1-2 Type de tête similaire sur une figure masculine (les blocs d’alimentation sont détachés).

Les deux figures du sous-groupe de style J 7, montré par Lehuard dans ‘Art Bakongo‘ … tome II p. 500 : Les personnages en question ont été recueillis dans le Mayombe par l’abbé Bittremieux (à partir de 1908 sur la mission de Kangu). Lehuard caractérise le type comme suit : La tête ovoïde se termine par un menton pointu. Le visage semble maigre en raison de la bouche grande ouverte et des pommettes hautes et largement espacées. De grands yeux sont arqués par des sourcils divisés verticalement. Gros nez aquilin en forme d’oignon (!?). La bouche a des lèvres parfaitement sculptées et montre des dents limées. Oreilles en forme de C de taille réaliste.

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Lehuard p.476 J-2-1-2 Mère et enfant – Comparables sont les épaules larges et arrondies, les gros seins, le bonnet arrondi ajusté des dignitaires, les clous de rembourrage ornementaux en laiton, représentant l’élément de tatouage particulièrement prisé célodien (“gonflement”), la chaîne lien dans l’oreille et last but not least yeux de verre limités bâclés (réparations ultérieures ?)

Lehuard soupçonnait un atelier commun pour le sous-style J 2. Il la nomma “Boma-Vonde” du nom du lieu d’acquisition d’un personnage à trente kilomètres de Tshela.

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